Impact de la Répression du Système Financier sur la Taille Désagrégée des Dépenses Publiques en Algérie

Abstract:

L'importance des dépenses publiques en capital et les dépenses publiques courantes dans le développement économique ne peut être trop accentuée. Dans plusieurs économies, la part des dépenses en capital dans le PIB a diminué tandis que la part des dépenses courantes a augmenté. Dans la littérature macroéconomique, cela est associé à la baisse du taux de productivité, suggérant un rôle important pour l’investissement financier d’une part et de la modernisation des services publics d’autre part. Or, l’économie Algérienne à l’instar des économies en développement semble ne pas répondre au critère relatif au développement financier. En effet, les dépenses en capital diminuent dans un contexte financier ultra répressif. Face à la tendance vers la hausse des dépenses courantes, cet article tente de trouver l’impact de la répression du système financier sur la taille de la structure des dépenses publiques en Algérie. En se basant sur la théorie de l’implication des finances publiques dans la répression du système financier, on teste de diverses hypothèses qui affirment que la répression financière détermine la dynamique de la taille des dépenses en capital et les dépenses courantes. L’analyse empirique nous fournit de solides résultats que le degré de la répression financière affecte négativement les dépenses en capital et positivement les dépenses courantes. 

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