Abstract:
L'administration des affaires tourne autour du "dire" et du "faire" ; les manières de faire et les manières de dire ce qui est en train de se faire sont intimement corrélées pour représenter l'action managériale, la mener et la gouverner. Une meilleure représentation suppose que le dire et le faire vont mieux ensemble. Cette dialectique met en œuvre, simultanément, des discours et des pratiques, ceux qu’on adopte et ceux qu’on affiche ou qu’on va chercher à dissimuler. Aujourd’hui, ces manières de dire et de faire font l’objet d’une attention méditative de la part des décideurs, qui considèrent des intérêts à concilier, une conduite managériale à régulariser et une performance des entreprises à améliorer, et supposent des concepts sous-jacents à réinterroger au-delà de Darwin et du darwinisme. En effet, l'après-crise actuelle exige un regard neuf, une approche créative et audacieuse que les approches disciplinaire, cognitive et comportementale de la gouvernance d'entreprise ne savent plus suivre. Elle exige d’identifier les sentiers à emprunter pour mieux générer de la valeur et donc d’identifier les points faibles du discours et de la pratique.