Abstract:
Dans la présentation de leur modèle de la confiance, devenu canonique, Mayer et al. (1995) ont affirmé que celui qui fait confiance, le « trustor », a la volonté de se rendre vulnérable vis-à-vis du « trustee ». Mais ces auteurs n’ont pas expliqué cette affirmation intrigante pour le chercheur tout autant que pour le praticien. Le présent papier s’attache à éclairer ce point en mobilisant la philosophie de Paul Ricœur.