Abstract:
La pédagogie universitaire ne cesse d’évoluer dans sa conception et dans ses outils en fonction de la mission de l’enseignement supérieur et de son environnement. D’un côté l’enseignement supérieur se normalise et se globalise, il a tendance à changer ses programmes en fonction des profils des diplômés exigés par son environnement, de l’autre côté de nouvelles technologies de l’information et de la communication se prolifèrent.
Ces technologies offrent –elles une solution pour que les universitaires adaptent leurs approches et méthodes pédagogiques pour un enseignement supérieur de qualité qui s’adapte efficacement aux nouvelles exigences de la société de l’information et du savoir dans un contexte globalisé.
C’est la problématique à laquelle nous avons essayé de répondre à travers cet article.
Il s’agit de réflexions théoriques sur les apports des TIC pour la pédagogie universitaire et d’une investigation empirique dans les établissements d’enseignement supérieurs et de recherche scientifiques en Tunisie, et ce en adoptant une approche quantitative basée sur la technique de l’enquête auprès de 50 enseignants et 50 étudiants tunisiens.
Quant aux résultats, on a constaté que la littérature est affirmative sur les avantages de l’utilisation des TIC dans la pédagogie universitaire et ses conséquences sur la qualité de l’enseignement supérieur, les résultats de la recherche empirique démontrent qu’aussi bien les enseignants que les étudiants confirment les hypothèses de recherche quant au l’apport des TIC à l’amélioration de la qualité de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et à l’amélioration de la relation enseignants-étudiants, néanmoins l’absence de généralisation de l’utilisation des TIC par tous les établissement et même pour tous les niveaux des études et tous les étudiants au sein du même établissement. Aussi le manque des compétences utilisant les TIC ainsi que la rareté des programmes de formation des universitaires. L’absence d’une culture du net chez les enseignants surtout les vétérans de l’université constituent un frein à la modernisation de la pédagogie en général.