Abstract:
Convaincu de la nécessité de s’adapter aux mutations liées à l’évolution très rapide des économies et de tirer le maximum de profit, la vraie richesse des entreprises se transforme du tangible à l'intangible (Edvisson et Malone, 1997). Dans ce cadre, les ressources cognitives ont marqué le début d'une nouvelle ère appelé selon Drucker (1993) « l’ère de la connaissance ». La ressource de base, selon l’auteur, ne sera plus le capital, les ressources naturelles ou le travail mais la connaissance.D’un tel impact s’avère que les entreprises qui pourront capturer les connaissances intégrées dans leurs organisations seront propriétaire de l'avenir (Lee et Choi, 2003). Il s’en découle que "la gestion des ressources internes en connaissances organisationnelles, appelée Gestion des connaissances (GC), est devenue un enjeu majeur pour les organisations " (Drucker, 1993). Cette approche se focalise sur "l'organisation et la mise à disposition des connaissances importantes, où et quand cela est nécessaire" (Sabherwal et Becerra-Fernandez, 2003, p. 227). La GC " n'est pas simplement une mode passagère, mais est en train de s'imposer comme un nouvel aspect de la gestion, et comme une nouvelle forme d'expertise" (Hull (2000), p 49).Toutefois, le problème majeur qui s’impose à ce niveau est que de nombreuses organisations engagent souvent des initiatives de GC sans avoir une idée claire de ce qu’elles peuvent s'attendre en termes d’avantages et d’enjeux notamment en ce qui concernent la performance de l’organisation (PO).