Abstract:
De multiples travaux se sont intéressés aux causes d’une surreprésentation des voix du parti d’extrême droite français, le Front National, aux élections présidentielles de 2012 dans les zones périurbaines par rapport aux zones urbaines. Après un rappel des principaux travaux en ce sens, cet article tend à proposer une modélisation simple du report des voix au deuxième tour, faisant ainsi l’hypothèse d’une hétérogénéité du vote Front National. Le modèle obtenu se révèle être un outil pratique pour la mise en œuvre d’une communication politique différenciée à destination des divers types d’électeurs mis en évidence. La partie empirique présente le cas des communes urbaines et périurbaines du Pays du Grand Pau (Pyrénées-Atlantiques).