Abstract:
Mesurer et contrôler le risque constitue l’une des préoccupations primordiales du monde financier. Face aux mouvements incontrôlés et erratiques des cours, la volatilité est perçue comme baromètre des fluctuations quotidiennes, une mesure objective de cette variable semble primordiale pour maitriser les risques et couvrir ceux jugés les plus importants.
La modélisation de Bolleslev (1986) représente notre première approche d’évaluation. Nous testons particulièrement la présence d’aspect « persistance » de la variance conditionnelle et la présence d’un certain effet de levier, Afin de surmonter le problème « d’asymétrie » dans le processus de volatilité les spécifications de Nelson (1991) et de Zakoin (1996) sont retenues et permettent de statuer sur l’importance de la réaction des cours à l’annonce des nouvelles. L’éventualité de la présence d’un phénomène de persistance des chocs sur la volatilité met d’un autre coté l’accent sur la nécessité d’étudier le comportement « de long terme » de la variance conditionnelle des rendements boursiers et statue sur la présence de mémoire longue et de structure de dépendance des séries temporelles sur le long terme. Nous notons que le modèle de Baillie, Bollerslev et Mikkelson (1996) permet de représenter les séries temporelles caractérisées par un comportement de long terme de la variance conditionnelle grâce au paramètre d’intégration fractionnaire.
Afin de statuer sur les dynamiques qui régissent les séries temporelles. Une analyse comparée des résultats des différentes modélisations permettra de mieux comprendre la structure de la volatilité sur le marché boursier tunisien dans l’objectif d’une prévision pertinente des risques de fluctuation.